« Je ne suis qu’un bâtard, une merde pour mes parents et pour vous aussi, d’accord. Vous voulez me casser, et bien, moi, je m’en fous de cette putain de vie. Vous voulez me serrer la vis, me mater ? Vous ne me faites plus peur, plus rien ne me fait peur. La vie, je m’en balance. Toi, tu veux me tabasser, tu es un homme, viens taper, je n’ai plus rien à perdre. »
I Un sacré Mystère
« J'arrivais pas a comprendre pourquoi Dieu qui était soi-disant partout, on le voyait nulle part. »
« Ce que j'arrive pas a comprendre c'est qu'il n'appartient a personne et qu'il est a tout le monde. Il est a la fois public et privé , impersonnel et intime, invisible et présent. »
« Tandis que la tu comprends, il ne te force jamais ton coeur : tu peux lui faire la tête un jour, il ne t'en voudra pas le lendemain. C'est un sacré chic type au fond. [...] Quand il dit « je t'aime » ce n'est jamais du bout des lèvres, c'est à pleine tendresse, avec tout l'amour du monde [...] et puis aussi sa manière de fabriquer en un clin-Dieu des instants d'éternité. »
« Trier, ne conserver que l'essentiel, faire le vide pour faire un peu plus de place a Dieu, pour m'emplir de divin quoi ! »
II Les paysages intérieurs
« Dieu , c'est difficile à expliquer, c'est quelqu'un qui ressemble à personne, on
ne l'entend pas avec les oreilles et on le voit pas avec les yeux. On le sent, c'est tout. »
« Quand il plane au-dessus de quelqu'un, le quelqu'un est aussitôt éclairé. Monsieur Saint Esprit, c'est un peu comme un allumeur de réverbères, il illumine tout ce qu'il approche »
« Une connivence entre sa petite graine de vie et le grand bouquet de l'infini, entre le visible et l'invisible. Comme si M.Saint Esprit serrait la main de M. Homme :
-Ca va ?
-Ma foi, pas mal et vous ? »
« Il pleure dans mon coeur et je ne sais pas pourquoi ! Ca vient comme ça, tout seul, c'est comme si on était tout chiffonné de l'intérieur, avec le coeur froissé et les yeux si brouillés qu'on fait des omelettes d'idées! »
« On a tous des jours de pluie. Mais cela ne change rien au paysage. Regarde par la fenêtre... Tu vois ce paysage. Il est plongé dans la nuit, demain il sera baigné de lumière. Et puis il y aura l'automne, et la neige, puis les fleurs s'épanouiront à nouveau, et enfin on retrouvera la chaleur de l'été. Qu'est ce qui aura changé? Tout. Rien. »
« Tu es toujours toi. Il faut t'accepter pareillement, sous neige et sous le soleil. »
« Une personne c'est un peu comme un paysage. Si vous l'aimez vraiment, vous n'avez pas besoin qu'elle soit tout le temps au beau fixe pour l'aimer. »
« Un coté du nuage gris foncé, le coté tourné vers le haut, était toujours illuminé par le soleil »
« Nous c'est un peu pareil : Notre esprit peut rester au beau fixe s'il est tourné vers le haut, c'est a dire vers le bon Dieu. Si on sait regarder le dessus du dedans, on n'est jamais sens dessus-dessous ! »
« Tu sais, ça m'est déjà arrivé d'être bien malheureuse. Eh bien je me suis aperçue que la seule façon de chasser le brouillard qui plane à l'intérieur c'est de faire briller un moment des rayons de sourire. Tu me diras : c'est difficile de sourire quand on est malheureux. En fait on apprend. Et on s'aperçoit vite qu'il est encore plus difficile d'être malheureux quand on sourit. Voilà voilà. »
III Les Deux Sentinelles
« Tout finalement est une question d'état d'âme : la confiance en soi amène le
succès, l'illusion crée la déception, la crainte systématique entraine l'échec, l'amour suscite l'espérance... »
« Qu'attend tu pour être heureux ? »
« La vie est comme une fontaine: elle chante toujours. Il suffit de savoir l'écouter »
« Les meilleurs choses on peut-être une fin. Mais elles ont aussi un commencement. Alors, commençons d'être heureux. Et soyons un peu moins sensibles à la force des choses, dont c'est la nature de perturber les horizons et d'éclipser pour un temps, un temps seulement, notre enthousiasme »
« Où puiserait-on la joie débordante des retrouvailles s'il n'y avait pas de séparation? »
« Le lendemain, il connut sa première vraie journée de bonheur : tout était maussade et sombre autour de lui et sous le ciel, mais son coeur était resté au beau fixe. Il avait décidé d'employer l'Espérance à temps complet et d'en faire la sentinelle exclusive de son Etat d'âme. La Crainte partit en soupirant, mais n'eut guère de mal a retrouver du service, car en dépit de sa mauvaise réputation, elle était très courtisée par les hommes... »
IV La Force de l'Abandon
« C'est une fabuleuse trouvaille, l'abandon à la volonté de Dieu. Le problème, c'est que les gens n'y croient plus. Ils ne croient plus qu'en eux, alors ils font leur petite volonté, et bien sûr, ça ne marche pas, ou pas très longtemps. Et comme ça ne marche pas, ou pas très longtemps. Et comme ça ne marche pas, ils disent que la vie est mal faite. C'est un vrai drame. parce que la vie, c'est une grande histoire d'amour, et les gens la ratent parce qu'ils aime pas assez. »
« Ils disent: « Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, fiche nous la paix ! » [..] Dieu n'insiste pas »
« si vous fermer votre coeur a clé [...] il forcera pas la serrure. Ce nest pas qu'il pourrait pas : Dieu il est tout-puissant ! Il pourrait jouer le gentleman-cambriocoeur, mais il préfère pas. Il laisse l'homme libre de choisir »
« Pardi : ils ont oubli le grand Seigneur ! Leur solitude, elle se voit pas de l'extérieur : y a plein de gens autour d'eux, mais ça n'empêche. Tant que ta pas Dieu dans le dedans de toi tu es comme une coquille vide, tu es seul, complètement seul. »
« quand on dit « il fait beau » , « il pleut » qui c'est le « il » ? T'as jamais deviné que c'était Dieu ? »
« Le matin tu peux dire: « Bon assez pleuré, aujourd'hui, je fais beau! ». Ca dépend rien que de toi. »
« Le sourire, c'est un clin-Dieu, alors normal : ça permet des miracles. »
« Mais quand maman vient , je m'abandonne, parce que je l'aime très fort très fort , plus même parfois que Dieu, parce que l'avantage c'est qu'elle peut me serrer dans le creux de ses bras, [...] Alors les soleil revient parce que la tendresse de maman c'est un peu la volonté de Dieu, parce que Dieu ne veut dans nos vie que de la vraie tendresse. Tu piges ? »
« Lorsqu'on s'abandonne on libère le meilleur de soi. »
« A force d'économiser ton Coeur est menacé de sécheresse plus rien n'y pousse, ni le succès, ni les projets, ni la tendresse, ni rien qui vaille de vivre. »
« là où il y a de l'abandon il y a de l'amour et là où il y a de l'amour, il y a Dieu Voilà voilà. Il faut savoir choisir et puis tout donner, sans se retenir, s'abandonner au courant après s'étre assuré de la pureté de la source »
« Laisser Dieu couler en nous comme une source. Tout simplement. Quand tu auras compris ça, tu verras: la vie, ça coule de source... »
V Libérer la Source
« il faut devenir des sources, il faut que les autres aient envie de se désaltérer à notre source. »
« Il y a ce que vous voulez avoir, mais ça c'est votre affaire. Ce qui est beaucoup plus interessant, c'est ce que vous voulez être. »
« C'est comme si vous êtes heureux et que vous le montrez pas : comment les autres, ils peuvent savoir que vous êtes heureux? C'est comme si vous l'étiez pas ! D'ailleurs le bonheur, c'est tellement grand, c'est tellement abondant, qu'on ne peut pas le garder rien que pour soit tout seul: ou alors ce n'est pas du cent pour cent pur bonheur : c'est un mélange de plaisir égoisme, d'émoustillement un tralala qui n'a rien a voir avec l'Alleluia »
« le rêve ça s'use que si on ne s'en sert pas ! »
« C'est vrai qu'on peut faire des choses pour son bon plaisir. Mais le plus grand plaisir .. c'est le plaisir de faire plaisir. Au plaisir de Dieu. »
« A quoi ça sert de thésauriser dans son coeur? Les sentiments qui ne sont pas donnés sont des sentiments perdus. Quand on a compris ça on ne donne plus au goutte à goutte, on donne en cascade. Plus les sentiments jaillissent plus ils arrivent en trombe Plus tu libères ta source et plus son flot grossit ! » « devenir milliardaire en sentiments ! »
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