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Tuxeur

Tuxeur


1- forest gump thème_______________
2- O Compassion de Mon Dieu__________
3- hillsongs Every move I make
4- hillsongs where the love last forever

vendredi 25 janvier 2008

 

courage !


C’est à vous que je parle, chefs de patrouille. Tout votre scoutisme est un ministère. Allez d’abord vers les brebis perdues de la Maison d’Israël – c’est-à-dire vers les petits catholiques abandonnés.

Allez, enseignez-les et faites-en des scouts pour mon amour.

Guérissez les malades, pansez les blessés, faites-vous infirmiers des corps et des âmes.

Purifiez ceux qui sont atteints de la lèpre du péché en leur apprenant à se confesser et en leur montrant la beauté de la vertu.

Et peut-être ressusciterez-vous ainsi les âmes en péché mortel.

Voilà vos bonnes actions.

Et il ne faut pas les faire payer, celles-là, ni les autres.

Dans vos voyages, ne vous encombrez pas de pro­visions, ni de vêtements de rechange ; et souvenez-vous que votre bâton n’est pas une arme, mais un secours pour votre fatigue, et surtout pour celle du prochain.

En quelque lieu ou village que vous arriviez, demandez où demeurent les plus honnêtes gens et campez sur leur terre. Soyez courtois et saluez-les en disant : « Que la paix du Seigneur soit sur votre maison. »

Vous avez des animaux comme emblèmes, et je ne vous en reprends pas, car j’ai créé les animaux et leurs qualités et j’en ai tiré des leçons dans mon Evangile pour les Juifs qui m’entendaient.

La brebis est douce, docile et bienfaisante.

Je vous envoie, mes scouts, comme des brebis au milieu des loups.

Méfiez-vous de ceux qui peuvent vous faire du mal.

Soyez donc prudents comme des serpents, et purs comme des colombes.


 

scout !


Mon scout, tu es brave et tu n’as peur de rien. Et tu as raison de ne pas craindre pour ta santé ni pour ta vie.

Les passereaux, on en vendrait deux pour un sou, et pour deux sous tu en aurais cinq. Et cependant je m’occupe d’eux, et ils ne tombent pas à terre sans ma permission.

J’aime mes scouts plus que les passereaux. Mais il est quelqu’un que tu dois craindre : celui qui peut te jeter corps et âme en enfer.

Et voilà ta devise :

Le scout n’a peur de rien, excepté du péché.

Il n’a surtout pas peur des regards et des sourires.

Il ne cache pas son insigne pour faire croire qu’il est « neutre » (on n’est jamais neutre ; celui qui n’est pas avec moi est contre moi).

Il pas honte d’entrer en uniforme dans mes églises.

Et de faire sa prière au camp, même devant une troupe qui lui est inconnue.

Le scout est franc, loyal et sans respect humain.(peur du "qu'en dira t'on ?")

C’est le respect humain qui cause les trois quarts des péchés des hommes.

C’est le respect humain qui souvent fait commettre à l’enfant innocent son premier péché.

Il a voulu faire le grand garçon.

Il a eu peur de passer pour une petite fille en refusant de voir ce qu’il fallait ne pas voir, d’écouter ce qu’il fallait ne pas écouter.

C’est le respect humain qui l’emmène au cinéma.

C’est le respect humain qui, plus tard, si tu n’y prend garde, te perdra à la caserne.

Oh ! le vaillant sauveteur, qui se sauve devant un sourire !

Tu as peur de rougir. Rougis et marche quand même.

Tu as peur d’être la minorité.

Mais les vrais scouts seront toujours la minorité ou mes prêtres n’auraient plus rien à faire sur la terre.

Comme si les « Escoutes » composaient le gros de l’armée !

C’est eux le petit nombre au contraire.

Et le contingent le plus petit entre les petits.

Car ils sont (élite.

Et les élites ne sont pas les majorités, ni des troupeaux.

Or les scouts sont ceux qui passent les premiers.

Et ceux qu’on voit les premiers.

Et ceux sur qui l’on tire les premiers.

Ce qu’on regarde généralement comme un honneur.

Les beaux scouts vraiment qui se réfugient derrière l’avant-garde !

Non, « le scout est fier de sa foi ».

Montre-la donc, arbore-la, étale-la.

Ne reçois donc pas l’exemple, donne-le.

Ne regarde pas si tu es suivi ; marche et l’on te suivra.

Le scout est celui qui sait vouloir le premier.
 

fait pour servir et sauver son prochain



Article 3

Le scout est fait pour servir et sauver son prochain

C'est son métier. A l'image du grand Sauveur de l'humanité, le Scout est un petit sauveur. Il irait, lui aussi, s'il le fallait, jusqu'à donner sa vie. Il y est du moins toujours prêt et c'est avec cette âme prête au suprême service qu'il rend les petits services que la vie ordinaire réclame de lui chaque jour.




Devant le spectacle d'une petite fille transie de froid et tenaillée par la faim, qui pleurait, un homme cria un jour, dans son cœur, à Dieu :
« O Dieu, où es-tu ? Pourquoi ne fais-tu rien pour cette enfant innocente ? »
Et Dieu lui répondit :
« Mais j'ai fait quelque chose pour elle : je t'ai fait toi ! »

samedi 19 janvier 2008

 

Discours Mère Térésa Prix nobel de la Paix





Nous sommes réunis tous ensemble aujourd'hui afin de remercier Dieu pour ce prix Nobel de la Paix, et je pense que ce serait merveilleux si nous récitions ensemble la prière de St François d'Assise, une prière qui ne cesse toujours pas de me surprendre. Nous prononçons cette prière chaque jour après la Sainte Communion, car elle s'accorde parfaitement avec chacun de nous. Et je pense toujours que, quand St François d'Assise a composé cette prière, il y a quatre ou cinq cent ans, les gens devaient avoir les mêmes difficultés que celles que nous rencontrons aujourd'hui ; aussi nous récitons cette prière qui nous rassemble. Je pense que certains d'entre vous ont déjà fait cela - alors récitons ensemble:


Mon Dieu, fais de moi

Un instrument de Paix !
Là où il y a la haine , que je mette l'AMOUR.
Là où il y a l'offense, que je mette le PARDON.
Là où il y a la discorde, que je mette l'UNION.
Là où il y a l'erreur, que je mette la VERITE.
Là où il y a le doute, que je mette la FOI.
Là où il y a le désespoir, que je mette l'ESPERANCE.
Là où il y a les ténèbres , que je mette la LUMIERE.
Là où il y a la tristesse , que je mette la JOIE.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant
A être consolé qu'à consoler,
A être compris qu'à comprendre,
A être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant que l'on reçoit,
c'est en oubliant qu'on se retrouve soi-même,
c'est en pardonnant que l'on obtient le pardon,
c'est en mourant que l'on ressuscite à la Vie.
Amen.

[...]

Cette parole était une parole de paix et de bonheur, et c'est bien ce que nous voulons tous aujourd'hui - la paix du coeur. Et Dieu aime ce monde à qui Il a donné Son fils - car c'était un don ; et combien devait-Il aimer ce monde, pour qu'Il lui donne Son fils. Il le donna à la Vierge marie, et qu'a-t-elle fait avec Lui ?
Dès qu'il entra dans sa vie, immédiatement elle alla en hâte annoncer la bonne nouvelle, et en entrant dans la maison de sa parente, l'enfant - l'enfant qui n'était pas encore né - bondit avec joie dans le sein d'Elizabeth. Il était, ce petit enfant qui n'était pas encore né, le premier messager de la paix. Il avait reconnu le Prince de la paix, il avait reconnu que le Christ allait venir pour nous apporter, à vous et à moi, la bonne parole. Et comme si cela n'était pas assez - cela n'était pas assez pour devenir un homme - Il mourut sur la croix pour montrer Son amour sans limites, et mourut pour vous et moi, pour ce lépreux et pour cet homme mourant de faim, et pour cette personne nue couchée sur le trottoir de Calcutta, mais aussi en Afrique, à New York, à Londres et à Oslo.
Il a insisté pour que nous aimions notre prochain, TOUS nos prochains, comme Lui nous aime, tous autant que nous sommes. Nous pouvons très clairement lire dans les Évangiles :


" Aimez-vous comme je vous ai aimé ; comme je vous aime ; comme le Père m'a aimé, JE VOUS AIME. ".

Saint Jean dit que nous sommes des menteurs si nous disons que nous aimons Dieu sans aimer notre voisin. Comment pouvons nous aimer Dieu, celui que nous ne voyons pas, si nous n'aimons pas notre voisin, celui que nous voyons, que nous touchons, avec qui nous vivons ? Il est essentiel que nous comprenions que cet amour, pour être vrai, doit nous faire mal.
Jésus souffre de nous aimer. Cela Lui fait mal. Et pour être sûr que nous nous souvenons de Son immense amour, Il fait Lui-même le pain de la vie pour satisfaire notre faim de Son amour - notre faim de Dieu - car nous avons été créés pour cet amour. Nous avons été créés à Son image. Nous avons été créés pour aimer et être aimé, et Il est devenu homme pour nous rendre possible d'aimer comme Il nous aimait. Lui-même est devenu l'affamé, le nu, le sans-logis, le malade, le prisonnier, le solitaire, le rejeté, et Il dit : " C'est à moi que vous le faites. " Il a faim de notre amour, et cette faim n'est autre que la faim de notre pauvre peuple. C'est la faim que vous et moi devons rechercher. Cette faim se trouve parfois dans notre propre foyer.

Je n'oublierai jamais le jour où j'ai visité un foyer pour personnes âgées ? Là, se trouvaient des parents que leurs fils et leurs filles avaient placés dans cette institution, avant de les oublier.
En entrant dans ce foyer, je constatais qu'il y avait tout dans cette maison " tout pour être heureux ", mais tous les pensionnaires se languissaient en regardant vers la porte. Aucun visage n'était illuminé par un sourire. Alors, je me suis tournée vers la soeur et lui ai demandé : " comment est-ce possible ? Pourquoi ces gens qui ont ici tout ce dont ils ont besoin, regardent-ils tous vers la porte ? Pourquoi ne sourient-ils jamais ? " J'ai l'habitude de voir sourire les gens que nous soignons, même les mourants sourient. Alors elle me dit :
" Il en est ainsi presque chaque jour. Ils attendent, ils espèrent que leurs fils ou leur fille va venir leur rendre visite. Ils souffrent d'avoir été oubliés. "
Voyez comme l'amour est important. La pauvreté peut être dans votre propre foyer si l'amour est méprisé. Peut-être avons-nous sous notre propre toit quelqu'un qui se sent seul, qui se sent malade ou inquiet, et pour qui les journées sont un peu plus difficiles à chaque instant. Sommes-nous là ? Sommes-nous là pour les accueillir ? La mère est-elle là pour accueillir son enfant ?
J'ai été surprise, en Occident, de découvrir que beaucoup de jeunes garçons et de jeunes filles s'adonnent à la drogue. Et j'ai essayé de comprendre pourquoi. Pourquoi est-ce ainsi ? Et la réponse fut : " Parce que, dans leur famille, personne n'est prêt à les accueillir. " Leurs pères et mères sont tellement occupés à leurs affaires qu'ils n'ont plus de temps à leur consacrer. Les jeunes parents sont tellement occupés que leurs enfants errent dans les rues et se trouvent entraînés dans de sombres histoires. Nous parlons de paix, mais il y a des choses qui brisent la paix.

Mais je crois que le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui est l'avortement, parce qu'il est une véritable guerre, un meurtre, un assassinat commis par la mère elle-même. Nous lisons dans les Saintes Écritures que Dieu a très clairement dit : " Même si une mère pouvait oublier son enfant, Je ne vous oublierai pas. Je vous ai créés dans la paume de ma main. " Nous avons été créés dans la paume de Sa main ; aussi proche de Lui, cet enfant, qui n'est pas encore né, a également été créé dans la paume de Sa main. Et c'est ce qui me frappe le plus, le début de cette phrase, même si une mère pouvait oublier son enfant - ce qui me paraît impossible, mais même si elle pouvait l'oublier - je ne vous oublierai pas. Mais aujourd'hui le plus grand malheur, le plus grand destructeur de la paix est l'avortement. Et nous qui sommes réunis ici aujourd'hui, nos parents nous ont voulus. Nous ne pourrions pas être ici si nos parents avaient pu nous faire ça. Nos enfants, nous les voulons, nous les aimons. Mais qu'en est-il pour les millions d'autres enfants ? Beaucoup de gens se sentent concernés par les enfants africains ou indiens qui meurent chaque jour de malnutrition, de faim et par manque de soins. Mais des millions d'autres meurent délibérément par la volonté de leur mère. Et c'est justement là le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui. Car si une mère peut tuer son propre enfant, que nous reste-t-il ? Qu'y a-t-il entre vous et moi qui vous empêche de me tuer et moi de vous tuer ? Il ne reste rien. Et c'est pourquoi j'appelle en Inde, j'appelle partout dans le monde : " Amenez-nous les enfants ! " Et cette année étant l'année de l'enfant, que faisons-nous pour les enfants ? Au début de cette année, j'ai dit partout où il m'était demandé de m'exprimer : "Assurons-nous que cette année, chaque enfant qui naîtra, ou qui sera à naître, sera un enfant désiré."
Aujourd'hui nous sommes à la fin de cette année. Avons-nous réellement fait en sorte que chaque enfant soit désiré ?

Je vais vous dire quelque chose de terrifiant : nous combattons l'avortement par l'adoption. Nous avons sauvés des milliers de vies. Nous avons envoyés des lettres dans toutes les cliniques, dans tous les hôpitaux, dans tous les postes de police :
"S'il vous plaît, n'exterminez pas les enfants ; nous prendrons tous ces enfants."
Nous avons un grand nombre de mères célibataires et, à chaque heure du jour et de la nuit, il y a toujours quelqu'un pour leur dire :
"Venez, nous allons prendre soin de vous, nous prendrons votre enfant et nous lui trouverons un bon foyer."
Et nous recevons de très nombreux demandes de familles qui n'ont pas d'enfants, c'est pour nous la bénédiction de Dieu. Nous faisons également une autre chose merveilleuse : nous éduquons nos mendiants, nos malades dans les léproseries, les habitants des taudis, les gens des rues dans nos plannings familiaux naturels.
A Calcutta, en à peine 6 ans, nous avons ainsi évité 61 273 naissances dans des familles qui auraient eu ces enfants si elles n'avaient pratiqué les méthodes naturelles comme l'abstinence et le contrôle de soi, sans pour autant cesser de s'aimer. Nous leur enseignons la méthode des températures qui est très belle et très simple. Nos pauvres gens comprennent. Et savez-vous ce qu'ils me disent ? "Notre famille est en bonne santé, unie, et nous pouvons avoir un bébé seulement quand nous le désirons." Alors je pense que si nos pauvres - les gens des rues, les mendiants - peuvent faire cela, il doit en être de même pour la plupart d'entre vous et pour tous ceux qui connaissent les moyens existants pour éviter de détruire la vie que Dieu a créée en nous.
Les pauvres gens sont bien souvent extraordinaires. Ils peuvent nous apprendre beaucoup de choses merveilleuses. L'autre jour, l'un d'entre eux est venu pour nous remercier et nous a dit :
"Vous qui nous incitez à la chasteté, vous êtes les meilleures personnes pour nous apprendre les méthodes "naturelles" de planning familial, car il y a, en dehors de l'amour, rien de plus important pour notre prochain que le contrôle de soi."
J'ai pensé que ce qu'il disait était merveilleux. Il y a peut-être des gens qui n'ont rien à manger, qui n'ont pas de maison où vivre, mais il n'empêche que ce sont des personnes extraordinaires.
Je le dis et je le répète, les pauvres sont des gens merveilleux. Un soir nous sommes sorties et avons recueilli quatre personnes dans la rue. L'une d'entre elles souffrait terriblement. Je dis aux soeurs :
"Prenez soin des trois autres ; je vais moi-même me charger de celle qui semble le plus mal."
J'ai alors fait pour elle autant que mon amour le permettait. Je l'ai couchée dans un lit, et un sourire d'une réelle beauté est apparu sur son visage. Elle prit ma main et ne me dit qu'un seul mot "Merci" avant de mourir.
Si je n'ai pu l'aider, j'ai examiné ma conscience et me suis demandée ce que j'aurais fait à sa place . La réponse était très simple. Je n'aurai certainement pas cessé de vouloir attirer l'attention sur moi. J'aurai dit : "J'ai faim, je meurs, j'ai froid, je souffre ..." ou autre chose de ce type. Mais elle, elle m'a donné tellement plus - elle m'a donné son amour reconnaissant et elle est morte avec un sourire sur le visage. Comme l'homme que nous avons recueilli dans le caniveau, à demi dévoré par les vers. Nous l'avons porté jusqu'à notre foyer et avant qu'il ne meure, il m'a dit :
"J'ai vécu toute ma vie dans la rue comme un animal, mais je vais mourir comme un ange, aimé et soigné."
C'était pour moi si merveilleux de voir la grandeur de cet homme capable de parler comme ça, qui allait mourir sans blâmer ni maudire personne, sans jamais se plaindre de ses souffrances. Comme un ange - c'est là toute la grandeur de notre peuple.
Et c'est pourquoi nous croyons à ce que Jésus a dit :
"J'avais faim, j'étais nu, j'étais sans logis ; je n'étais ni désiré, ni aimé, ni soigné - et tu l'as fait pour moi."
Je ne crois pas que nous soyons réellement des travailleurs sociaux. Peut-être effectuons-nous un travail social au regard des gens, mais nous sommes réellement des contemplatives dans le coeur du monde, car nous touchons le coeur du Christ 24 heures dur 24. Nous sommes 24 heures sur 24 en Sa présence, comme vous et moi à cet instant.
Vous aussi, vous devez tenter de retrouver la présence de Dieu dans votre famille, car la famille qui prie ensemble reste profondément unie. Et je pense que nous, dans notre famille, nous n'avons pas besoin de bombes ou de fusils pour détruire ou apporter la paix - vivons juste ensemble, aimons notre prochain, apportons-nous la paix, la joie, la force de notre présence. Ainsi nous serons capables de surmonter tous les démons qui vivent en ce monde. Devant tant de souffrances, tant de haine et tant de misères, nos prières et nos sacrifices doivent commencer dans notre foyer. L'amour commence à la maison et il n'a pas de limites ; ce n'est pas comment nous faisons qui est important, mais bien comment et combien nous aimons, car c'est ainsi que nous mettons en pratique ce en quoi nous croyons. C'est pour Dieu Tout-Puissant - ce n'est pas l'importance de nos actes qui est essentiel, car Il est infini, mais avec quel amour nous Le servons en servant les pauvres qui nous entourent. Il y a quelque temps, nous avons eu beaucoup de difficultés pour nous procurer du sucre. Je ne sais pas comment ce problème est parvenu aux oreilles des enfants, mais un petit garçon à peine âgé de 4 ans est rentré chez lui un soir et a dit à ses parents "Je ne mangerai pas de sucre pendant trois jours. Après, je donnerai le sucre à Mère Teresa pour ses enfants." Trois jours plus tard, son père et sa mère l'ont amené me voir. Je ne les avais jamais rencontrés auparavant et le petit était à peine capable de prononcer mon nom. Mais il savait exactement pourquoi il était venu me voir : il savait qu'il voulait partager son amour. Et c'est pourquoi je dis que j'ai reçu beaucoup d'amour de tous ces gens. Depuis que je suis arrivé ici, je suis entourée de beaucoup d'amour, un véritable amour plein de compréhension. Je sens que vous portez, tous ici, beaucoup d'attention aux personnes qui vivent en Afrique et en Inde. Je me sens tout à fait chez moi ici. Je me sens, avec les soeurs d'ici, aussi bien qu'avec mes propres soeurs à Calcutta. Je me sens complètement chez moi. Et je parle avec vous. Je veux que vous trouviez les pauvres gens ici, ceux qui peuvent être dans votre propre maison. Car l'amour commence ici. Soyez la bonne parole pour les vôtre. Et sortez pour rencontrez vos propres voisins. Savez-vous qui ils sont réellement ?

La plus grande expérience que j'ai vécue était avec une famille hindoue qui comptait huit enfants. Un homme bon vint à la Maison mère et nous dit "Mère Teresa, il y a une famille avec huit enfants ; ils n'ont pas mangé depuis si longtemps ; faites quelque chose." Alors j'ai pris un peu de riz et je suis immédiatement partie à l'endroit qu'il m'avait indiqué. Là, j'ai vu les enfants - leurs yeux brillaient de faim. Je ne sais pas si vous avez déjà vu à quoi ressemble la faim. Moi, je l'ai très souvent vue. La mère prit le riz, le partagea en deux parts égales et sortit. Quand elle revint, je lui demandai "Où êtes-vous allée, qu'avez-vous fait ?" Et elle répondit très simplement "Ils ont faim eux aussi." Ce qui me frappa le plus était qu'elle le savait. Et qui sont-ils ? Une famille musulmane, cela aussi elle le savait. Je ne leur ai pas apporté davantage de riz cette nuit là, car je voulais qu'ils aient la joie de partager.
Ces enfants étaient pleins de joie, ils partageaient la joie de la mère, car en plus du riz, c'est l'amour qu'elle avait partagé. Vous voyez où l'amour commence : à la maison, parmi les siens. J'ai besoin de vous, et je vous suis très reconnaissante pour ce que j'ai reçu. Cela aura été pour moi une expérience formidable et quand je rentrerai en Inde - j'espère être de retour à Calcutta le quinze de la semaine prochaine - je sais que je pourrai apporter tout votre amour. Je sais bien que n'avez pas donné de votre abondance, mais que vous avez donné jusqu'à de que cela vous fasse mal. Aujourd'hui, les petits enfants donnent et je suis parfois surprise que les enfants qui ont faim aient tant de joie à donner et à partager. Que ces enfants doivent être aimés par leurs parents !
Alors remercions Dieu pour nous avoir donné l'opportunité de connaître notre prochain, en souhaitant que cette rencontre nous apportera davantage en étant plus proches. Ainsi, nous serons capables d'aider les enfants du monde entier, car vous savez sans doute que nos soeurs sont présentes partout dans le monde. Et avec ce prix Nobel de la Paix que je reçois aujourd'hui, nous allons essayer de construire un foyer pour ceux qui n'en ont pas. Parce que je crois que l'amour commence à la maison, et si nous pouvons créer un foyer pour les pauvres, je pense que de plus en plus d'amour pourra se répandre.
Ainsi nous serons capable, à travers cet amour plein de compréhension, d'apporter la bonne parole aux pauvres. Tout d'abord les pauvres dans notre propre famille, puis dans notre pays et enfin dans le monde. Pour être capable de faire cela, nos coeurs et nos vies doivent être vouées en partie à la prière. Elles doivent être vouées au Christ pour être capables de comprendre et de partager. Aujourd'hui, il y a tellement de souffrance que je sens que la Passion du Christ doit être vécue à chaque instant. Sommes-nous là pour partager cette passion, pour partager la souffrance de tous les peuples du monde, et non seulement celle des pays pauvres ? J'ai cependant constaté que la pauvreté de l'Occident est beaucoup plus difficile à combattre. Quand je recueille une personne affamée dans la rue, je lui donne une assiette de riz, un morceau de pain. J'ai satisfait cette faim. Mais une personne qui est exclue, qui ne se sent pas désirée, ni aimée, qui est terrifiée, rejetée de la société - sa souffrance est telle que je la trouve bien plus redoutable à combattre. Nos soeurs oeuvrent en Occident parmi des gens qui vivent de telles situations.

Alors vous devez prier pour nous, pour que nous puissions être cette bonne parole. Nous ne pouvons accomplir tout cela sans vous. Vous devez faire cela ici, dans ce pays. Vous devez aller à la rencontre des pauvres. Peut-être que nos pauvres d'ici vivent une situation matérielle suffisante, peut-être ont-ils ce dont ils ont besoin, mais je pense que si tous ensemble nous nous renseignons sur ce qui ce passe chez nous, dans notre propre environnement, nous découvrirons combien il est parfois difficile de sourire à notre prochain, et pourtant, le sourire est le commencement de l'amour.

Alors, allons à la rencontre de notre prochain en souriant, car le sourire est le commencement de l'amour, et une fois que nous aurons commencé à
aimer notre prochain, naturellement nous voudrons faire quelque chose. Priez pour nos sours, pour nos frères, pour nos Coopérateurs du monde entier et pour moi. Priez pour que nous puissions rester fidèles au don de Dieu, L'aimer et Le servir dans le pauvre avec vous, grâce à vous. Ce que nous avons fait, nous n'aurions pas été capables de le faire sans vos prières et vos dons, ce don continuel. Mais je ne veux pas que vous me donniez de votre abondance. Je veux que vous me donniez jusqu'à ce que cela vous fasse mal.
L'autre jour j'ai reçu 15 dollars d'un homme qui était contraint de rester couché sur le dos depuis plus de 20 ans. Sa main droite était le seul membre qu'il pouvait bouger. La cigarette était sa seule compagne. Et il me dit "je n'ai pas fumé depuis une semaine et je vous envoie l'argent ainsi économisé." Quel terrible sacrifice cet homme a-t-il du faire, voyez comme c'est beau, combien il a dû souffrir pour partager. Et avec cet argent, j'ai acheté du pain et je l'ai donné à ceux qui avaient faim, avec une profonde joie pour celui qui avait donné et pour ceux qui avaient reçu.

C'est quelque chose que vous et moi pouvons faire. L'amour est un don de Dieu que nous devons être capables de partager avec autrui. Alors soyons capables de partager notre amour avec les autres. Soyons comme était Jésus. Aimons notre prochain comme Il nous a aimés.
Aimons-Le d'un amour unanime. Donnons-nous la joie de L'aimer et d'aimer notre prochain, maintenant que Noël arrive bientôt. Gardons cette joie d'aimer Jésus du fond du cour et partageons cette joie avec tous ceux que nous rencontrons. Cette joie rayonnante est réelle, car nous n'avons aucune raison de ne pas être heureux : le Christ est avec nous. Le Christ est dans nos cours, le Christ est dans le pauvre que nous rencontrons, dans les sourires que nous offrons et dans ceux que nous recevons. Faisons ensemble une promesse : que plus aucun enfant ne naisse sans être désiré et que nous irons toujours à la rencontre de notre prochain avec un sourire, surtout quand il est difficile de sourire.
Je n'oublierai jamais ce jour où quarante professeurs issus de différentes universités américaines sont venus nous voir. Ils sont venus dans notre foyer de Calcutta. Puis nous avons parlé de leur visite à la Maison des mourants - nous avons en effet une maison des mourants à Calcutta, où nous avons déjà recueilli plus de 36.000 personnes dans les rues de Calcutta, en plus des 18.000 autres qui y sont toutes mortes d'une belle mort . Les professeurs sont venus à la Maison mère et nous ont parlé d'amour et de compassion. Puis l'un d'entre eux m'a demandé : "Dites-nous, Mère, d'il vous plaît, dites-nous quelque chose dont nous nous souviendrons."
Et je leur ai dit :
"Souriez à votre prochain, prenez du temps pour les membres de votre famille. Souriez-leur à tous." Puis un autre m'a demandé "êtes-vous mariée ?" Et je lui ai répondu "Oui, et je trouve parfois très difficile de sourire à Jésus, car Il peut être quelque fois extrêmement exigeant."
C'est la vérité. C'est justement parce que nos actes d'amour sont exigeants que nous pouvons les Lui donner dans la joie." Tout comme je l'ai déjà dit aujourd'hui, si je ne devais pas aller au ciel pour quoi que ce soit d'autre, j'irais au moins au ciel pour toute cette publicité parce qu'elle m'a purifiée, elle m'a obligée au sacrifice et m'a réellement rendue prête à aller au ciel. Je pense qu'aujourd'hui la chose la plus importante dont nous devons nous souvenir est que nous devons vivre notre vie en recherchant la perfection, car Jésus est avec nous et Il nous aime. Si nous pouvons seulement nous rappeler à chaque instant que Dieu nous aime, et que nous avons l'opportunité d'aimer notre prochain comme Il nous aime, non pas avec des grandes choses, mais avec des petites choses et avec beaucoup d'amour, alors la Norvège deviendra un nid d'amour. Que ce lieu devienne le centre pour la paix de la guerre est une chose merveilleuse. Que la joie de vivre des enfants qui restent à naître se révèle ici. Si vous devenez une lumière vive de la paix dans le monde, alors seulement le prix Nobel de la Paix sera un véritable don du peuple norvégien.


QUE DIEU VOUS BENISSE ! - Oslo, Norvège - 1979.


Discour de Mère Térésa pour les femmes


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