Discours de Mère Teresa aux médecins de l'Hôpital Genelli, qui aidaient à Primavalle (Rome) lors d'un des rassemblements mensuels de prière.
Demandons à notre Dame d’être une Mère pour nous en ce moment, surtout pour vous, médecins, rassemblés ici.
Votre travail n’est pas seulement une profession, c’est une vocation.
C’est une vie consacrée ; c’est ainsi qu’en touchant les maladies, en guérissant les maladies, Jésus dit : « C’est à moi que vous l’avez fait. »
Comme votre cœur doit être plein d’amour, pour être capable d’aimer comme Jésus. Car les malades, les personnes seules, les désemparés, viennent à vous pleins d’espoir et c’est pour cette raison qu’il doivent pouvoir recevoir de votre part ce tendre amour, cette compassion.
Les personnes malades et ceux qui souffrent, ne cherchent pas la pitié et la sympathie ; ils ont besoin d’amour et de compassion. C’est pourquoi il est très important que vous preniez conscience des mots du Christ. Jésus à dit : « C’est à moi que vous l’avez fait ». Car à l’heure de notre mort, nous serons jugés sur ce que nous avons fait pour Lui au travers des pauvres : « J’étais malade, j’avais faim, j’étais nu, je n’avais pas de maison et c’est à moi que vous l’avez fait. »
[...]
Et pour vous médecins, il ne s’agit pas seulement d’essayer d’aimer, « vous devez aimer ». C’est pour cette raison qu’avant de toucher un patient, avant d’écouter un patient, PRIEZ.
Car vous avez besoin d’un cœur pur pour aimer ce patient. Et il faut des mains pures pour toucher un patient. Aujourd’hui, la médecine est devenue un business. C’est pourquoi je suis heureuse de vous voir, que vous soyez ici et que vous partagiez la joie d’aimer avec les Sœurs.
L’important n’est pas combien nous faisons, mais combien d’amour nous mettons dans ce que nous faisons [...] nous combattons l’avortement par l’adoption.
Je prierai pour vous, pour qu’au travers de ce travail de vos mains et de votre cœur, vous puissiez grandir dans la Sainteté. La Sainteté n’est pas un luxe réservé à un petit groupe de personnes ! C’est un simple devoir pour vous et pour moi.
Quoique vous fassiez aux malades et à ceux qui souffrent , c’est à Jésus que vous le faites. Vous êtes avec lui toute la journée. [...]
Priez pour nous, pour que nous ne gâchions pas le travail de Dieu.
